La société Générale du Congo a enfin un preneur prêt : BGFIBank Congo

Depuis que le groupe français a publiquement affiché sa volonté de céder ses parts dans sa filiale congolaise, la société générale du Congo fait l’objet d’une convoitise de la part des acteurs continentaux pour la reprise de la banque. C’est ainsi qu’usant de son droit de préemption le Congo Brazzaville, via ses autorités a stoppé la reprise en juin dernier de 93,5 % des parts de la filiale au Congo du groupe français Société générale par Lilium Capital, holding d’investissement dirigé par l’Américano-Burkinabè Simon Tiemtoré, cette reprise n’avait pas été du goût de nos autorités, apparemment elle ne satisfaisait pas les attentes.

Le 19 octobre l’état Congolais, qui a tenu à exercer son droit de préemption lors de la mise en vente des parts de la filiale locale du groupe Société générale (SG), a annoncé avoir trouvé un repreneur avec BGFIBank Congo. Il s’agit de la filiale du groupe bancaire d’Afrique centrale pilotée par le banquier gabonais Henri-Claude Oyima. Selon le ministre congolais des finances ; le choix porté sur BGFI Bank est surtout motivé par la connaissance du marché local congolais, les relations historiques et une volonté manifeste de participer au développement du Congo.

Il en ressort que les échanges avec BGFIBank Congo ont permis de rassurer l’Etat sur son engagement à assurer sans faille la bonne continuité des activités dans le respect de la règlementation en vigueur dans la zone CEMAC. Les détails financiers de l’accord demeurent confidentiels et la finalisation de la transaction est prévue pour le début de l’année 2024. Initialement, Société Générale avait envisagé de céder sa filiale à Vista Group, une institution financière sous la houlette du Burkinabè Simon TIEMTORE. Cependant, les autorités congolaises ont exercé un droit de préemption, bloquant ainsi cette transaction.

Après cette opposition, un accord a été annoncé le 31 juillet, entérinant le rachat des parts de Société Générale dans sa filiale congolaise par le gouvernement du Congo. Le régulateur bancaire de la zone CEMAC a par la suite validé cet accord le 2 octobre, selon les informations fournies par le gouvernement congolais.