Un paysage et une vie politique nationale très moroses au Congo
A cotés du Mbangui organisé par le président des souverainistes, monsieur Dave MAFOULA ; le tour national de monsieur Donald MOBOBOLAcoordonnateur national du mouvement des jeunes présidentiels et la réunion ordinaire du bureau politique médiatisé du PCT sous la direction de son secrétaire Général monsieur Pierre MOUSSA il est certainement temps pour un tour d’horizon de l’environnement politique du Congo Brazzaville. A la veille des élections présidentielles pour 2026, Les différents états major se preparent ; on comprend pourquoi le ministre de la communication s’est donné pour exercice d’éclairer tous les 15 jours l’action du gouvernement. Il est donc claire que 2026 s’annonce bouillante. Voici donc une analyse de notre confère KAUD de la semaine africaine.
L ’année 2024 n’aura pas été l’année de tous les soubresauts politiques avec les agendas cachés et les jeux de cache-cache politiciennes. Les plateformes politiques, à commencer par celles de l’opposition, notamment l’Alliance pour la république et la démocratie (ARD) dirigée par Mathias Dzon; l’opposition congolaise dirigée par Pascal Tsaty-Mabiala et le Front des partis de l’opposition congolaise (FPOC) dirigé par Rigobert Ngouolali, ne sont restées que l’ombre d’elles-mêmes.
Après des querelles internes qui ont secoué sa bonne marche et mis dos à dos ses différents leaders, la Fédération de l’opposition congolaise (FOC) que dirige désormais Jean-Félix Demba Ntelo, a tenté de faire entendre sa voix récemment au cours d’une conférence de presse qu’il a animée pour critiquer la gestion du pays. Ces plateformes ont besoin d’une cure pour se refaire une santé si elles entendent pérenniser leurs noms et rester dans le sillage des grands groupements politiques du pays.
Les partis de la majorité comme le Mouvement humaniste pour la nouvelle citoyenneté (MHNC) de Jean-Louis Fragonard; l’Union pour la république (UR) du défunt Benjamin Boukoulou qui, depuis sa mort, n’a jamais tenu son assemblée générale; le Rassemblement citoyen (RC) d’Alphonse Claude N’Silou; le Mouvement pour la démocratie et le progrès (MDP) de Jean-Claude Ibovi; le Club 2002 PUR de Guy Wilfrid César Nguesso; le Mouvement action et renouveau (MAR), dirigé par Roland Bouiti Viaudo; le Rassemblement pour la démocratie et le progrès social (RDPS), dirigé par Jean-Marc Thystère Tchicaya; la Dynamique pour la République et le développement d’Hellot Matson Mampouya; le Mouvement congolais pour le développement intégral (MCDDI) d’Euloge Landry Kolélas, ont sombré dans la léthargie. Dans la perspective de créer un grand rassemblement des forces qui soutiennent le président Denis Sassou-Nguesso, certains partis appelaient à la transformation du Rassemblement pour la majorité présidentielle en parti politique, comme prévu dans sa déclaration de création. Ce qui ne fut jamais réalisé. Bien au contraire, c’est le PCT qui est en train d’avaler tous les partis pour être un géant. A l’approche de l’élection présidentielle de 2026, le parti affiche déjà ses ambitions. Un rendez-vous qu’il faut absolument tenir avec succès, a rappelé Pierre MOUSSA, dans son discours d’ouverture de la 12e réunion ordinaire du bureau politique du Comité central du PCT.
A noter que l’histoire du Congo depuis son indépendance du 15 août 1960, est toujours demeurée tumultueuse et mouvementée. Après les espoirs suscités au sein du peuple par la réussite en 1991-1992, … Allez plus loin en cliquant sur Léthargie des partis !