Economie congolaise est en phase de redressement selon le FMI

Economie congolaise est en phase de redressement selon le FMI

Le dossier houleux du quinquennat passé en phase d’être résolu par le nouveau gouvernement. Le FMI encourage les efforts du gouvernement congolais tout en demandant plus de rigueur et de reformes structurelles pour finaliser le redressement de l’économie congolaise. Il faut rappeler que le dossier Congo au FMI est un dossier qui fait couler beaucoup d’encre. Plusieurs analystes annonçaient l’impossibilité d’un accord entre le Congo et l’institution financière du fait du manque de transparence des gouvernements préréférendaires. Après le référendum, le gouvernement avait comme priorité de trouver un accord avec le FMI, accord qui passait obligatoirement par la question de l’optimisation de la dette congolaise.

De gouvernement en gouvernement, le Congo sommé par 48 mesures pose les bases nécessaires pour satisfaire aux exigences de la haute institution gage pour d’autres possibles créances. Le 24 septembre à Washington une réunion du conseil d’administration du Fond Monétaire International a donné une note de « assez bien » aux différents efforts consentis par les gouvernements successifs depuis le Gouvernement MOUMBA I à MAKOSSO I. Ainsi donc dans l’espoir d’une dette maitrisée, d’une inflation en dessous de la norme régionale, d’une gouvernance transparente, … le Congo va surement vers le versement de sa deuxième tranche de l’accord préalablement conclu. Voici l’extrait du communiqué du FMI :

Washington. Le 24 septembre 2021, le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a achevé les consultations au titre de l’article IV avec la République du Congo.

La pandémie de COVID-19 et les chocs sur les prix du pétrole ont lourdement pesé sur l’économie congolaise, mais une reprise se dessine. Le pays devrait enregistrer une croissance économique positive en dehors du secteur pétrolier cette année, grâce à l’assouplissement des mesures de confinement, au déploiement progressif des vaccins, aux dépenses sociales, au remboursement des arriérés intérieurs et à une expansion de l’activité dans l’agriculture et les mines. La contraction de la production pétrolière a ralenti du fait du retour à la normale de l’accès aux champs pétroliers et de l’investissement, et la valeur des recettes et des exportations pétrolières est en augmentation en raison de la hausse des prix du pétrole. La croissance totale du PIB réel devrait être aux alentours de 0 % en 2021, avec une inflation modérée (2 pour cent) et un excédent des transactions extérieures courantes (12 pour cent du PIB).

Sur le plan budgétaire, les autorités sont confrontées à des arbitrages difficiles : lutte contre la pandémie, soutien essentiel à une reprise économique résiliente et gestion prudente de la dette.

Le déficit primaire hors pétrole devrait se creuser à 17 pour cent du PIB hors pétrole en 2021, en raison des dépenses d’assistance sociale, de soins de santé, d’éducation et d’infrastructure. Les dons octroyés par les partenaires au développement sont plus faibles que l’an dernier, mais l’amélioration des recettes non pétrolières, les réductions des transferts et des subventions aux entreprises publiques, ainsi que la baisse des dépenses consacrées aux biens et services, contribuent à créer un espace budgétaire. Le déficit hors pétrole est financé principalement par la hausse des recettes pétrolières.

La viabilité de la dette a été rétablie, mais d’importantes vulnérabilités subsistent : la dette publique totale devrait atteindre 84 pour cent du PIB d’ici la fin de 2021. Une restructuration des prêts commerciaux extérieurs, une amélioration de la gestion de la dette, la discipline budgétaire et des recettes pétrolières exceptionnelles ont permis de rembourser des montants considérables d’arriérés intérieurs et de dette extérieure. L’ initiative du G20 pour la suspension de la dette (ISDD) permet aussi de satisfaire les besoins de liquidités immédiats. Cependant, les risques de liquidité et la vulnérabilité aux chocs sur les prix du pétrole sont élevés. Dans l’attente du règlement des arriérés extérieurs et de la conclusion des négociations restantes concernant la restructuration de la dette, le pays est jugé en situation de surendettement.

Retrouvez l’intégralité sur Ministère des finances du Congo

Alliamore NKABA ATSAMA

Consultant en Marketing et Communication, je suis un jeune qui aime son pays (le Congo) et passionné par les nouvelles technologies. Depuis plus de sept ans j’interviens dans plusieurs entreprises en Afrique (Congo, Sénégal, Gabon, Côte d’Ivoire) et en Europe (Espagne, France, Belgique). Ekolo242 est un projet qui me permet d’apporter ma pierre à la construction de ce Congo dont nous rêvons. CV >>> urlr.me/Wx2zT <<< Bonne Lecture et n’hésitez pas à contribuer par vos commentaires !!!

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