Le Zimbabwe a décidé d’utiliser 30% de logiciels locaux pour soutenir l’innovation nationale
A quand l’utilisation des logiciels made in Congo pour promouvoir le développement de la technologie?
Tous les jours, on parle d’innovation technologique, de technologie de l’information et de la communication mais, la réalité est contraire. Les congolais utilisent à 100 les logiciels étrangers.
La technologie, enjeu majeur dans le développement des Etats et entreprises est en plein essor dans presque tous les pays du monde.
Le Zimbabwe a décidé d’utiliser 30% de logiciels locaux pour soutenir l’innovation nationale
(Agence Ecofin) – Le ministre des technologies de l’information et de la communication, du courrier et des services postaux, Supa Mandiwanzira (photo), a révélé que le gouvernement a décidé que 30% de logiciels locaux seront désormais utilisés par les administrations et agences publiques, ainsi que par les entreprises privées. L’objectif est de soutenir l’innovation nationale. Cette déclaration du ministre est intervenue, au cours de la rencontre du 12 octobre 2016, avec les différents acteurs du secteur TIC local pour discuter des modalités de mise sur pied du fonds pour jeunes innovateurs TIC, d’une valeur de 25 millions de dollar US.
Selon Supa Mandiwanzira, les opérateurs de réseaux mobiles sont actuellement en train d’accroître leurs investissements pour améliorer leur réseau. Pour gérer ces réseaux et les différents secteurs de leur activité, ils utilisent des logiciels étrangers. D’après le ministre, les Zimbabwéens doivent de plus en plus être en alerte et garder à l’esprit que ces réseaux peuvent actuellement être infiltrés par des personnes établies à la Silicon Valley. D’où l’importance de consommer les logiciels locaux et d’encourager l’innovation nationale pour qu’elle atteigne une expertise de pointe comme Microsoft.
Pour le ministre des TIC, en utilisant plus de logiciels locaux, le gouvernement zimbabwéen et les entreprises privées aideront les développeurs locaux à sortir de l’ombre et à développer le marché national des logiciels