Un vaccin contre le paludisme approuvé par l’OMS soit 141 ans après !

Un vaccin contre le paludisme approuvé par l’OMS soit 141 ans après !

Chaque deux minute un enfant meurt, plus de 400 000 décès sur l’année 2019 dans le monde, plus de 260 000 décès d’enfants de moins de 5 ans chaque année, principale cause d’absentéisme à l’école et au travail depuis des décennies en Afrique, au Congo-Brazzaville il représente la première cause de mortalité chez les enfants de moins de 5 ans, la première cause de consultations et d’hospitalisations, … ; des siècles après son premier diagnostic enfin un vaccin recommandé par l’OMS. Un vaccin pour protéger les enfants contre le paludisme en Afrique subsaharienne et dans des zones à risque, dans l’espoir de sauver des dizaines de milliers de vies : le “RTS,S”.

RTS,S : vaccin contre le paludisme déjà introduit en Afrique

Le Ghana, le Kenya et le Malawi ont introduit ce vaccin depuis 2019 dans des zones dites à risque. A ce jour le RTS/S a été administré à plus de 2,3 millions d’enfants pour lutter contre le paludisme. Un test qui s’est donc révélé concluant et qui a permis à la société pharmaceutique britannique GSK d’être à ce jour la seule fabrique à obtenir la bénédiction de l’OMS pour son vaccin contre le paludisme. Selon l’OMS, les essais cliniques de phase 3 ont démontré que le vaccin, lorsqu’il est administré en 4 doses, prévient 4 cas de paludisme sur 10, et 3 cas sur 10 de paludisme grave menaçant le pronostic vital. Mais avant un déploiement massif, la prochaine étape majeure sera celle du financement.

L’année 2021 a été marquée par plusieurs avancées importantes dans le combat contre le paludisme, une maladie pourtant négligée durant des années par les laboratoires pharmaceutiques et la recherche. Un vaccin candidat développé par l’université d’Oxford, Matrix-M, a suscité l’espoir en avril, affichant une efficacité jusqu’ici inégalée de 77% lors d’essais de phase II. Il pourrait être homologué sous deux ans. En juillet, le laboratoire allemand BioNTech a indiqué vouloir appliquer la technologie prometteuse de l’ARN messager, utilisée pour son vaccin pionnier contre le Covid-19 avec Pfizer, au paludisme en lançant l’an prochain des essais pour un vaccin. L’OMS espère également que cette dernière recommandation encouragera les scientifiques à développer d’autres vaccins contre le paludisme. Selon huffingtonpost.fr !

L’OMS recommande d’assurer une lutte antivectorielle efficace pour protéger toutes les populations exposées au risque de contracter le paludisme. Deux formes de lutte antivectorielle sont efficaces dans beaucoup de situations : les moustiquaires imprégnées d’insecticide et la pulvérisation d’insecticides à effet rémanent à l’intérieur des habitations.

Moustiquaires imprégnées d’insecticides

Les moustiquaires imprégnées d’insecticides (MII) permettent de réduire les contacts entre le moustique vecteur et l’homme grâce à la fois à l’obstacle matériel qu’elles constituent et à l’effet insecticide. L’accès général et l’utilisation répandue dans la communauté permettent de tuer un grand nombre de moustiques, offrant ainsi une meilleure protection de la population. En 2019, environ 46 % de la population exposée au risque de paludisme en Afrique était protégée par des moustiquaires imprégnées, contre 2 % en 2000. La couverture des MII n’a toutefois augmenté que marginalement depuis 2016.

Pulvérisation d’insecticides à effet rémanent à l’intérieur des habitations

La pulvérisation à effet rémanent offre un autre moyen très efficace de réduire rapidement la transmission du paludisme. Elle consiste à pulvériser l’intérieur des habitations, une ou deux fois par an en général. Mais pour obtenir une protection communautaire significative, il faut un niveau de couverture élevé. Au niveau mondial, la protection par pulvérisation à effet rémanent, qui a atteint un pic de 5 % en 2010, ne dépassait pas 2 % en 2019, un recul observé dans toutes les Régions de l’OMS, sauf dans la Région OMS de la Méditerranée orientale. La baisse de la couverture intervient à mesure que les pays remplacent les pyréthrinoïdes par des insecticides plus coûteux afin d’atténuer la résistance des vecteurs aux pyréthrinoïdes.

Alliamore NKABA ATSAMA

Consultant en Marketing et Communication, je suis un jeune qui aime son pays (le Congo) et passionné par les nouvelles technologies. Depuis plus de sept ans j’interviens dans plusieurs entreprises en Afrique (Congo, Sénégal, Gabon, Côte d’Ivoire) et en Europe (Espagne, France, Belgique). Ekolo242 est un projet qui me permet d’apporter ma pierre à la construction de ce Congo dont nous rêvons. CV >>> urlr.me/Wx2zT <<< Bonne Lecture et n’hésitez pas à contribuer par vos commentaires !!!

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