La Banque mondiale octroie 23 milliards de FCFA au Congo pour les reformes publics
Le ministre des finances, du Budget et du portefeuille public, Calixte Nganongo et le représentant résident de la Banque mondiale au Congo, Djibrilla Issa ont signé récemment à Brazzaville la convention de financement de la Banque mondiale à la République Du Congo. La somme de 23,445 milliards de francs CFA est destinée à financer les activités du Projet des réformes intégrées du secteur public (PRISP).
Cette convention vi à améliorer la collecte des recettes intérieures et à maîtriser les dépenses publiques en République du Congo. Il s’agit d’un vaste programme de réforme de la gouvernance financière qui va couvrir une période de cinq ans allant de 2017 à 2022.
En effet, le gouvernement congolais à travers le ministère des Finances est engagé à réformer le secteur des finances. Depuis le premier trimestre de l’année, le processus d’interconnexion des régies financières a été relancé pour renforcer la traçabilité dans la collette des recettes publiques. Le processus d’informatisation progresse, et pourrait être expérimenté dès le mois prochain, d’après le ministère en charge du dossier.
Le Parlement a adopté en décembre 2016 un projet de Code de transparence et de responsabilité dans la gestion des finances publiques. La nouvelle législation financière, en conformité avec les directives de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale, définit le cadre juridique et réglementaire des réformes souhaitées.
Le texte traite à la fois les matières qui rapportent à la légalité et aux opérations financières , aux attributions et à la responsabilité des institutions , à la mise en œuvre des procédures de recouvrement des recettes et l’exécution des dépenses , au contrôle des politiques et coopérations financières , aux interventions de la presse et des organisations de la société civile dans la gouvernance financière.