VEILLES MORTUAIRES : LIEU DE JOUISSANCE AU CONGO

Les veillées mortuaires se sont transformées en des lieux ou les vivants se livrent à des actes très inciviques et malsaines. Ces pratiques n’honorent ni les morts, ni ceux qui le font. Des comportements qui salissent l’image de la nation.

Dans les temps passés, la société congolaise honorait les disparus (morts). Les amis, parents et connaissances se rendaient au lieu de la veillée mortuaire dans toute conformité. Mais, aujourd’hui tout s’est transformé et on se demande où allons-nous ? La dépravation des mœurs s’est développée d’une manière très dangereuse. On observe plus ces moments de regret pour le mort et de pensées pieuses au mort.

Les veillés mortuaire se sont transformés aux endroits bizarres. Les femmes qui hier chantaient des chants inspirant la tristesse et le regret, ce sont transformés à  chanter une musique malsaine. Une musique qu’elles appellent moderne. Cette musique parfois diffusé par des hauts parleurs criards qui indispose les voisins. Motivés par la drogue et l’alcool, ces scènes durent toute la nuit car ces jeunes ne se fatiguent point. La plupart des personnes présente a la veillée rentre dès l’arrivée de ces gens inciviques.

Pire encore, les hommes et les femmes viennent exhiber leurs avoir dans les veillées mortuaires. Au lieu de pleurer avec ceux qui pleurent, certaines personnes viennent montrer leur fortune. Ils se ventent des vêtements, bijoux de luxe, chaussures, voitures… On se croira à une cérémonie d’exposition des objets de valeurs. Ces pratiques ne sont pas bonnes car elles appauvrissent les mœurs congolaises. Cela relève aussi de la mauvaise éducation de la part des parents et des milieux d’éducations.

Sur la route des cimetières, ce sont ces mêmes jeunes qui chantent des chants honteuses incitant à la violence. Et cela dans les mêmes véhicules ou se trouvent aussi des personnes plus responsable. Des chansons du genre « bo longola bilamba bo tikala mitaka » qui en français serait « déshabillez-vous ». Que peut inspirer de telles chansons qui vous appellent a resté en tenu d’Adam et Eve en plein ville ? Nul part absolument si ce n’est salir votre personnalité. Après l’inhumation du défunt, ils envahissent des bars et consomment de l’alcool sans modération. L’alcool dépassé, les filles se livrent à des danses honteuses et c’est là que se passe la prostitution.

Un étonnant phénomène encore émerge dans les veillées mortuaires. La présence des groupes de filles parfois organisé en association qui viennent juste boire. On ne les voit jamais pendant la veillée, mais elles sont présentes le jour de l’inhumation. Ces filles ne sont parfois ni connaissances, ni amies, ni parents du disparu. Habillé en camisole noire et pagne sombre, comme s’est devenu la tradition, attendent la fin de l’inhumation loin des cimetières. Ce phénomène émerge dans nos deux premières villes, et sous les yeux des autorités. L’autorité chargée de l’éducation civique et les autorités municipales qui assistent à ces faits honteux dans les mêmes veillées ne semble pas se préoccuper de cela.

Pour un pays qui compte sur sa jeunesse pour prendre la relève des choses, c’est une honte et une désolation. Une fille de 18 ans révolu s’approche vers nous : pourquoi danse tu nue devant les gens ? demande un monsieur. Elle sourit et dit : Ne trouve tu pas que c’est plus appréciable que de s’encombrer des habits ? Scandalisé, le monsieur décide de vider les lieux. Raconte un ami. Si ces jeunes ne sont pas en tenu d’Adam et Eve, ce sont les bagarres et les provocations qui sont observés. Ces problèmes sont tellement graves que les autorités sont invitées à trouver des solutions importantes.

Aucun quartier de Brazzaville ni de Pointe Noire n’est épargné a ces pratiques pendant les veillées mortuaires. La plus grande majorité des jeunes congolais sont atteint à ce désordre qu’il faille vite un remède. La jeunesse est invitée à prendre conscience, car dans plusieurs pays la jeunesse est un bon modèle. Boire, fumer, danser nue, s’exposer à la prostitution ne conduit qu’a une route : la ruine. Il est temps de prendre conscience afin de ne pas se retrouver dans le pays de « si je savais »

Dans les veillées mortuaires, les actes posés par les jeunes congolais conduisent à la dépravation de nos mœurs, prenons conscience.