Les bacs à ordures débordés, déchets jetés à même le sol et à qui la faute ?

Les bacs à ordures de la société AVERDA en charge de la gestion des ordures ménagères sont complétement débordés sur l’artère Mfilou-Ngamaba à l’arrêt de bus, ma Martine entre Ngambio et Mouhoumi. Cette accumulation des immondices dégage tout au long de la journée des odeurs nauséabondes nuisibles pour la santé des passants et des riverains.
Comme vous pouvez constater à travers cette image, tous les six (6) bacs à ordures posés sur ce goudron et qui occupent une bonne partie de cette voie publique sont tous remplis des ordures ménagères, débordés, déchets jetés à même le sol qui affectent le cadre de vie de la population et pollue l’environnement. A croire les riverains, ces ordures ménagères ont déjà deux(2) jours et d’autres font parfois plus de deux jours sans les vider. Ces derniers se disent que, ce n’est pas de leur faute si ces bacs à ordures débordés ne sont pas encore vidés mais, celle de la société qui sait bien que, chaque jour, chaque ménage fait le marché, il prépare et il jette obligatoirement les déchets. Il est préférable de passer tous les jours, le matin comme le soir pour des opérations de ramassage.




Le manque des bacs à ordures vide, pousse les ménages, les riverains et les passants à déposer à même le sol des cartons, des bouteilles, des ordures ménagères aux pieds de ces bacs à ordures. En effet, c’et le débordement qui est à l’origine de ces actes inciviques vu qu’une maman, un papa ou un vieux papa ou un enfant qui a quitté sa parcelle en parcourant plus de 150 mètres pour venir jeter les ordures ménagères dans les bacs et, s’il trouve que c’est rempli, pensez-vous qu’il ramènera ses ordures ménagères dans sa parcelle, non il les jettera à même le sol. Comme tout travail humain nécessite une bonne organisation pour être à la hauteur de sa mission, les riverains s’interrogent souvent sur le planning des opérations de collecte de cette société. Non seulement des ordures ménagères débordées par ici et par là dégagent la pourriture nuisible à la santé des riverains et des passants mais aussi, elles salissent l’image de la ville de Brazzaville. Sur les grandes artères de Brazzaville là où sont déposés les bacs à ordures, les chaussées sont devenues des vrais dépotoirs empêchant ainsi aux riverains de respirer de l’air frais.